Noctule commune

Nyctalus noctula (Schreber, 1774)

Classe : Mammalia Ordre : Chiroptera Famille : Vespertilionidae Genre : Nyctalus

  • 282
    observations

  • 109
    communes

  • 1
    observateur

  • Première observation
    1984

  • Dernière observation
    2020

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Gmhl

Informations sur l'espèce

La Noctule commune est une espèce de grande taille, avec un avant-bras de 44 à 59 mm, une envergure de 320 à 450 mm et un poids entre 17 et 50 g, ce qui la rend à peine plus petite que la Grande Noctule. La face et les oreilles sont marron noirâtres, ces dernières sont courtes, larges et arrondies avec un bourrelet de peau rejoignant la mâchoire. Comme chez les autres noctules, le tragus est court et en forme de massue, et des glandes sous-cutanées dégagent une forte odeur musquée. Le pelage brun-roux aux reflets dorés est court, dense et brillant sur le dos, à peine plus clair sur le ventre. La morphologie alaire est celle d’une espèce de haut vol typique : ailes longues et effilées permettant un vol rapide avec de brusques crochets. Les émissions ultrasonores sont discriminantes, avec une alternance assez régulière de signaux en quasi-fréquence constante sur 17 à 20 kHz et de fréquence modulée aplanie plus hautes. Cette espèce, dite de “haut-vol”, a une distance d’émission de 100 m.
La Noctule commune est une espèce principalement forestière. Elle préfère les forêts caducifoliées de plaine.Son vol est rapide (jusqu’à 50 km/h) avec des battements d’ailes très amples, capable d’effectuer de brusques crochets ou piqués pour capturer ses proies. Elle vole à de hautes altitudes, du sommet de la canopée à plusieurs centaines de mètres de haut. Au crépuscule, elle chasse souvent en groupes de quelques individus, généralement dans un rayon de 10 km autour du gîte diurne, survolant des habitats divers, bocagers ou forestiers souvent proches de rivières et plans d’eau. La nuit tombée, elle est moins contactée (on suppose alors qu’elle s’élève à plusieurs centaines de mètres), sauf parfois au-dessus des villages éclairés. Il a été observé que, lorsque la lune est peu lumineuse, des noctules fréquentent les canopées de forêts de conifères alors qu’en période de pleine lune, on les retrouve en prairies et autres milieux ouverts. La Noctule commune ne vole en sous-bois que pour rejoindre un gîte forestier. Elle occupe le plus souvent d’anciennes loges de pics pour la mise bas et l’hibernation. Elle peut aussi s’installer dans des combles d’habitations comme cela a été observé dans le secteur de St-Denis-des-Murs en Haute-Vienne. Des noctules ont aussi été détectées dans des joints de dilatation d’immeubles tels que dans la ZUP de l’Aurence à Limoges. En Europe de l’est, elle peut aussi gîter en grottes peu profondes. Les gîtes d’été se signalent souvent par de fortes émissions sonores (sur 15 à 20 kHz, donc audibles sans détecteur) au moins 1 h avant le coucher du soleil. En fin d’été ou en automne, les mâles chantent sur ou dans des arbres pour constituer un harem de 4 à 10 femelles.
On rencontre la Noctule commune dans une grande partie de l’Europe avec une limite à 60° nord. À l’est, on la retrouve jusqu’en Sibérie et en Chine, mais elle est absente des parties sud de l’Espagne, de l’Italie et de la Grèce. En France, l’espèce ne semble se reproduire que le long de la basse vallée de la Loire et sur la bordure nord-ouest du Massif central ; le nord du pays correspond à une zone d’hibernation de populations migratrices se reproduisant plus au nord-est ; elle est rare dans la moitié sud. En Limousin, elle est surtout présente en Haute-Vienne où des colonies de mises bas sont connues et dans le nord de la Creuse.
La Noctule commune était identifiée comme une espèce rare en Limousin lors du précédent atlas. Aujourd’hui, cette espèce est connue sur 7 nouvelles mailles en Haute-Vienne, 9 en Creuse et 3 en Corrèze. Cette espèce fréquente préférentiellement les massifs forestiers, lisières et sous-bois feuillus à la recherche de Diptères. La plupart des données collectées pour cette espèce concerne des données acoustiques.
Le Limousin est une des rares zones françaises à accueillir la Noctule commune en reproduction. Pour cette raison, la région a une responsabilité particulière dans la conservation de l’espèce, d’autant plus que les populations limousines sont originales sur le plan génétique. Une gestion durable des forêts feuillues et des arbres de bordures ou d’alignements est incontournable. La sensibilité des noctules aux éoliennes fait de cette technologie un réel danger pour les populations.
Non renseignée pour le moment
Nyctalus altivolans | Nyctalus lardarius | Nyctalus magnus | Nyctalus minima | Nyctalus noctula noctula | Nyctalus palustris | Nyctalus princeps | Nyctalus proterus

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles