Pipistrelle pygmée
Pipistrellus pygmaeus (Leach, 1825)
- 15 observations
-
12
communes -
1
observateur -
Première observation
2012 -
Dernière observation
2020
Informations sur l'espèce
La Pipistrelle pygmée est la plus petite chauve-souris d’Europe avec un avant-bras de 28 à 33 mm, une envergure de 180 à 210 mm et un poids de 3 à 8 g. Difficile à différencier de la Pipistrelle commune, on note quand même un museau court à la peau plus claire, brun rosé, un pourtour des yeux dégarni, un pelage dorsal sable à brun roux, la faisant paraître plus claire que la Pipistrelle commune. Chez les mâles, le pénis prend une couleur orangée distinctive en période d’accouplement.
Les signaux sonar sont des fréquences modulées aplanies avec une intensité maximale entre 49 et 58 kHz selon le milieu de vol et les interactions locales avec la Pipistrelle commune. Cette espèce a une distance d’émission de 25 m.
La Pipistrelle pygmée est plutôt une espèce de basse altitude, qui recherche la présence d’eau : rivières et plans d’eau, lagunes littorales, ripisylves, etc.
Elle chasse le long des lisières, parfois près des éclairages artificiels ; son régime alimentaire est proche de celui de la Pipistrelle commune mais plus centré sur les proies dont le développement larvaire est aquatique.
Les gîtes de mise bas peuvent, comme les gîtes d’hiver, être dans les arbres creux, mais ils se rencontrent le plus souvent dans les constructions humaines. Ils comptent souvent quelques dizaines de femelles, même si parfois ils atteignent des effectifs de plusieurs centaines d’individus.
Aucune colonie de mises bas et aucun gîte d’hiver ne sont connus en Limousin.
Comme la Pipistrelle de Nathusius, la Pipistrelle pygmée est présente dans toute l’Europe jusqu’au sud de la Scandinavie. Présente dans toute la France, elle s’avère cependant rare dans le centre ouest, zone qui concerne le Limousin où très peu d’observations, toutes acoustiques, ont été réalisées.
Lors du précédent atlas, la Pipistrelle pygmée n’était pas connue sur le territoire. Le progrès de l’acoustique a permis de détecter cette espèce sur plusieurs mailles dans les 3 départements en Limousin.
Les principales menaces sont les destructions de haies, de zones humides et la sylviculture intensive, mais aussi la route et les éoliennes. Comme pour la Pipistrelle commune, les problèmes de cohabitation avec les humains peuvent être à l’origine de destruction, volontaire ou non, de colonies.
Les paysages d’agriculture intensive lui sont défavorables.
Non renseignée pour le moment
Vespertilio mediterraneus Cabrera, 1904