Vespère de Savi

Hypsugo savii (Bonaparte, 1837)

Classe : Mammalia Ordre : Chiroptera Famille : Vespertilionidae Genre : Hypsugo

  • 39
    observations

  • 18
    communes

  • 1
    observateur

  • Première observation
    1991

  • Dernière observation
    2019

Informations sur l'espèce

Longtemps nommé « Pipistrelle de Savi » avant que des études ne montrent ses particularités phylogénétiques (il est plus proche de la Sérotine bicolore que du genre Pipistrellus), le vespère est une petite chauve-souris à l’avant-bras mesurant de 31 à 38 mm pour une envergure de 220 mm et un poids de 5 à 9 g. Son pelage est contrasté : les poils du dos sont longs, bruns avec l’extrémité dorée ou argentée. Le ventre est blanc-jaunâtre. La face et les oreilles sont noires. Les signaux sonar sont en quasi fréquence constante ou en fréquence modulée aplanie avec une intensité maximale entre 30 et 37 kHz selon le milieu de vol. Cette espèce a une distance d’émission de 30 à 40 m selon l’ouverture du milieu.
Le Vespère de Savi est présent des landes et lisières littorales de la Méditerranée, aux pelouses rocheuses alpines jusqu’à 3 000 m d’altitude. Il chasse aussi bien en milieu ouvert comme une espèce de haut vol (notamment au crépuscule) que dans les sous-bois clairs, pinèdes et mélézins clairsemés. Il est rarement contacté près des éclairages artificiels. Des études en Suisse ont montré un régime alimentaire composé majoritairement de Lépidoptères, Diptères, Hyménoptères et Nevroptères. La présence de milieux rocheux est nécessaire pour le choix de ses gîtes. Les fissures en falaises sont très utilisées, même s’il choisit parfois des bâtiments et des ponts. Il existe peu de données sur la reproduction du vespère, peu de colonies ayant été découvertes. Il semble s’installer en petits groupes de 5 à 10 femelles qui mettent bas en juin ou juillet, selon l’altitude. Les gîtes d’hiver sont en fissures de falaises, entre les disjointements de murs en pierre, parfois en cavités souterraines.
Elle couvre la bordure de la méditerranée, remontant en France jusqu’au nord du Massif Central et des Alpes. Son affinité rupestre se lit bien dans la répartition limousine, qui va des parties rocheuses des Gorges de la Dordogne aux falaises calcaires du Causse de Brive.
Les observations de cette espèce, extrêmement localisées, sont similaires à celles du précédent atlas. Les données, rares, sont en bordure de Corrèze, limitrophe avec le Cantal. La quasi-totalité des données a été obtenue par le biais de l’acoustique. Seules trois données ont été observées en gîte d’hiver aux Tours de Merle dans les Gorges de la Cère.
Les vespères de Savi, espèce de haut vol, sont régulièrement retrouvés morts sous les éoliennes. Étant une espèce rupestre, les activités sur les voies d’escalade et/ou les via-ferrata peuvent localement déranger certains individus.
Non renseignée pour le moment
Hypsugo savii caucasicus (Satunin, 1901) | Hypsugo savii savii (Bonaparte, 1837) | Pipistrellus agilis | Pipistrellus aristippe | Pipistrellus bonapartii | Pipistrellus leucippe | Pipistrellus maurus | Pipistrellus nigrans | Pipistrellus ochromixtus | Pipistrellus savii (Bonaparte, 1837) | Pipistrellus savii caucasicus (Satunin, 1901) | Pipistrellus savii savii (Bonaparte, 1837) | Pipistrellus tauricus

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles