Oreillard roux

Plecotus auritus (Linnaeus, 1758)

Classe : Mammalia Ordre : Chiroptera Famille : Vespertilionidae Genre : Plecotus

  • 735
    observations

  • 177
    communes

  • 1
    observateur

  • Première observation
    1984

  • Dernière observation
    2020

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Gmhl

Informations sur l'espèce

De taille moyenne, l’Oreillard roux est reconnaissable grâce à ses grandes oreilles qu’il peut plier sous ses ailes pendant l’hibernation laissant uniquement apparaître ses tragus, ou alors les mettre en forme de cornes de bélier pendant son sommeil. Il est difficilement différenciable de l’Oreillard gris. Seules l’étude acoustique ou des mesures biométriques permettent une bonne identification, notamment en mesurant le pouce. Le pelage est long et duveteux, de couleur roux-gris sur le dos et plus clair sur le ventre. Le museau et le contour des yeux sont bruns. Ses yeux sont grands et les protubérances au-dessus des yeux sont plus visibles que chez les autres oreillards. L’Oreillard roux a de grands pieds parsemés de longs poils sur les griffes permettant également de discriminer cette espèce des autres oreillards. Ses ailes larges lui permettent de pratiquer un vol lent et agile. Sa longueur totale (tête et corps) est de 42 à 53 mm, avec un avant-bras de 36 à 42,8 mm, une envergure de 245 à 300 mm et un poids de 5 à 12,5 g. Ses émissions ultrasonores sont en fréquence modulée à bande étroite, avec une fréquence maximale d’énergie et une durée dépendante de l’ouverture du milieu de vol. Le groupe des oreillards a une distance d’émission de 5 à 40 m selon l’ouverture du milieu. L’espérance de vie moyenne d’un individu est de 4 à 5 ans. Notons tout de même qu’un individu de 31 ans a déjà été capturé en Suisse.
L’Oreillard roux hiberne en solitaire ou en petits groupes de 2-3 individus, de novembre à mars. Il utilise comme gîtes d’hibernations, des cavités ou des fissures arboricoles, et parfois des milieux souterrains naturels ou artificiels. C’est une des espèces de chauves-souris les plus résistantes au froid. À la sortie de l’hibernation, cette espèce plutôt forestière rejoint en colonie des cavités arboricoles, qu’elle utilise comme sites de mise bas. Elle peut aussi gîter dans des nichoirs, des greniers ou des fissures de murs. Les forêts claires de feuillus, de résineux ou mixtes sont ses territoires de chasse privilégiés. Elle est plutôt sédentaire ce qui signifie qu’elle ne parcourt pas beaucoup de kilomètres entre son gîte d’hiver et d’été. L’accouplement a lieu principalement en automne, mais parfois en hiver ou au printemps, selon les conditions. Les colonies de reproduction comptent généralement une cinquantaine d’individus. Les naissances ont lieu entre juin et juillet. Il y a une portée par an, d’un seul petit par femelle. Les jeunes sont allaités pendant les 3 premières semaines et sont sevrés à la sixième semaine. Après le sevrage, les jeunes rejoignent les mâles. La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 2 ou 3 ans pour les femelles et d’un an pour les mâles. Pour chasser, l’Oreillard roux sort à la tombée de la nuit, parfois une vingtaine de minutes après le coucher du soleil. Après son réveil, il peut passer plus d’une heure à faire sa toilette ou à voler dans son gîte avant de sortir chasser. Insectivore, il se nourrit de papillons adultes, de chenilles, de Coléoptères, parfois d’araignées, de punaises, et autres Arthropodes. Cet oreillard chasse en vol lent, parfois stationnaire, mais aussi en glanant sur le feuillage ou au sol. Il se pose pour avaler les plus grosses proies et retourne au gîte avant l’aube.
Largement distribué en Europe, l’Oreillard roux est présent sur quasiment tout le territoire français sauf sur le pourtour méditerranéen. Le territoire limousin étant très boisé, l’Oreillard roux est présent partout et est relativement commun. Néanmoins, le fait que ce soit une espèce arboricole rend son suivi compliqué, et les données sur sa répartition exacte sont sporadiques.
Depuis le précédent atlas, des critères morphologiques et acoustiques permettent de différencier et d’identifier plus aisément les espèces d’oreillards, excepté en période hivernale où la détermination est plus complexe. Il est de manière globale présent sur tout le territoire du Limousin. Comparées au précédent atlas, 6 mailles ne sont plus occupées depuis 2014 en Creuse, 5 en Corrèze et 7 en Haute-Vienne. La quasi-totalité des observations est faite par le biais de l’acoustique.
Le goût prononcé de l’oreillard pour les milieux forestiers l’expose particulièrement à la fragmentation des paysages et à la disparition des milieux boisés. L’intensification des plantations monospécifiques sylvicoles entraîne un rajeunissement des milieux forestiers et donc une raréfaction des vieux arbres qui lui offrent des cavités. Cette espèce est aussi impactée par la diminution drastique des populations d’Insectes dues à l’utilisation de produits phytosanitaires. La perte des gîtes dans le bâti par la rénovation des bâtiments anciens ou des combles, ou par engrillagement, est également une menace pour cette espèce. Le développement des parcs éoliens et l’intensification des réseaux routiers entraînent un nombre croissant de collisions avec les chauves-souris. Enfin, les chats sont des prédateurs très nombreux et sont une menace importante pour cette espèce.
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