Loir gris

Glis glis (Linnaeus, 1766)

Classe : Mammalia Ordre : Rodentia Famille : Gliridae Sous-Famille : Glirinae Genre : Glis

  • 396
    observations

  • 180
    communes

  • 1
    observateur

  • Première observation
    1977

  • Dernière observation
    2021

Aix - Albussac - Alleyrat - Altillac - Ambazac - Ambrugeat - Argentat-sur-Dordogne - Arnac-Pompadour - Arrènes - Ars - Aubazines - Aureil - Balledent - Beaumont-du-Lac - Bersac-sur-Rivalier - Bétête - Beynat - Beyssenac - Blond - Boisseuil - Bonnac-la-Côte - Bonnat - Bosmie-l'Aiguille - Bosmoreau-les-Mines - Bourganeuf - Budelière - Bujaleuf - Bussière-Galant - Châlus - Chamberaud - Chamboret - Chameyrat - Champagnac-la-Rivière - Champnétery - Champsanglard - Chanteix - Chasteaux - Château-Chervix - Châteauponsac - Chénérailles - Cognac-la-Forêt - Compreignac - Condat-sur-Vienne - Coussac-Bonneval - Couzeix - Crozant - Cussac - Dampniat - Davignac - Dournazac - Droux - Estivaux - Évaux-les-Bains - Eybouleuf - Eyjeaux - Feytiat - Flavignac - Fresselines - Fursac - Goulles - Guéret - Isle - Jouac - Jouillat - Jugeals-Nazareth - La Croisille-sur-Briance - Ladignac-le-Long - Lafage-sur-Sombre - Lagarde-Marc-la-Tour - La Geneytouse - Lamazière-Basse - La Porcherie - La Roche-Canillac - La Souterraine - Le Buis - Le Chalard - Le Donzeil - Le Grand-Bourg - Le Lonzac - Les Cars - Le Vigen - Ligneyrac - Limoges - Linards - Lissac-sur-Couze - Lussat - Mainsat - Maisonnais-sur-Tardoire - Maisonnisses - Mansac - Marval - Masseret - Moissannes - Monceaux-sur-Dordogne - Montaignac-Saint-Hippolyte - Montboucher - Montrol-Sénard - Mourioux-Vieilleville - Nedde - Nespouls - Neuvic - Noailhac - Noailles - Nouic - Oradour-sur-Glane - Orgnac-sur-Vézère - Pageas - Pensol - Peyrat-le-Château - Peyrilhac - Pierre-Buffière - Pontarion - Pontcharraud - Rancon - Razès - Rilhac-Lastours - Roziers-Saint-Georges - Sagnat - Saillac - Saint-Agnant-près-Crocq - Saint-Amand - Saint-Amand-Magnazeix - Saint-Auvent - Saint-Bonnet-Briance - Saint-Bonnet-de-Bellac - Saint-Bonnet-Elvert - Saint-Bonnet-l'Enfantier - Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle - Saint-Cernin-de-Larche - Saint-Chabrais - Saint-Denis-des-Murs - Sainte-Feyre - Saint-Éloy-les-Tuileries - Saint-Étienne-aux-Clos - Saint-Gence - Saint-Geniez-ô-Merle - Saint-Germain-les-Belles - Saint-Goussaud - Saint-Hilaire-Foissac - Saint-Hilaire-les-Places - Saint-Jouvent - Saint-Junien - Saint-Just-le-Martel - Saint-Laurent-les-Églises - Saint-Léger-la-Montagne - Saint-Léonard-de-Noblat - Saint-Martin-Sainte-Catherine - Saint-Mathieu - Saint-Maurice-la-Souterraine - Saint-Méard - Saint-Moreil - Saint-Pardoux-la-Croisille - Saint-Pardoux-Morterolles - Saint-Paul - Saint-Pierre-Chérignat - Saint-Priest-Taurion - Saint-Solve - Saint-Sornin-Leulac - Saint-Sulpice-les-Bois - Saint-Sulpice-les-Champs - Saint-Sylvestre - Saint-Vitte-sur-Briance - Saint-Yrieix-la-Perche - Sarran - Sauviat-sur-Vige - Sérandon - Sexcles - Solignac - Soudaine-Lavinadière - Soursac - Sous-Parsat - Thauron - Vallière - Vaulry - Vayres - Verneuil-sur-Vienne - Veyrac - Vigeois - Vignols - Voutezac

Gmhl

Informations sur l'espèce

Le Loir gris, avec une longueur allant de 13 à 19 cm (tête et corps) et un poids variant entre 70 et 185 g, est le plus grand des Gliridés européens. Sa longévité peut atteindre 9 ans mais les adultes à l’état sauvage dépassent rarement les 3 ans. Son pelage dense est de couleur gris argenté à gris-brun sur la face supérieure et les flancs, et blanc sur le ventre. Sa queue touffue, uniformément grise, peut atteindre 15 cm de long. Sa tête arbore un mince liseré noir autour de ses yeux globuleux et ses petites oreilles rondes dépassent nettement de sa fourrure.
Le Loir gris se retrouve préférentiellement dans les forêts de feuillus, principalement de chênes et de hêtres, et surtout en lisière. Il peut aussi être présent en bocage, dans les parcs et les vergers s’il trouve de la nourriture et des abris en quantité suffisante. Il se réfugie dans les habitations pour hiberner, mais peut également les coloniser en période estivale. Il peut être retrouvé jusqu’à 2 000 m d’altitude. C’est une espèce arboricole qui ne quitte le couvert des arbres que très rarement. Il est sédentaire et se déplace très peu. Il est strictement nocturne et quitte son abri au crépuscule. Le maximum d’activité se déroule pendant les premières heures de la nuit. Pendant cette période, il reste à proximité de son domaine vital. Très social, il vit en petites unités familiales constituées du mâle polygame avec une ou plusieurs femelles et les petits de l’année. La densité retrouvée en Nature varie entre 1 et 5 individus par hectare. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons. Au printemps, il se nourrit principalement de bourgeons, fleurs et de feuilles. En période estivale, il consomme des fruits qui constituent l’essentiel de son alimentation. Ensuite, quand vient l’automne, il va préférer les fruits secs et les champignons. Pendant cette dernière période, il accumule une grande quantité de graisses jusqu’à doubler son poids. Selon les conditions climatiques, la sortie d’hibernation intervient en mars ou avril. La période de reproduction suit en avril-mai. Le loir construit un nid à 5-6 mètres de hauteur. Il est fait de mousses et de feuilles. Le loir l’installe généralement dans une cavité rocheuse, dans un arbre ou dans un bâtiment. Après une trentaine de jours de gestation, la femelle met bas de 3 à 7 jeunes nus et aveugles. Il n’y a qu’une seule portée par an, rarement deux. En Limousin, les principaux prédateurs du loir sont les Mammifères carnivores tels que les martres, fouines et renards. Il est capable de faire de l’autotomie caudale partielle pour leur échapper
La répartition mondiale du Loir gris est limitée au continent européen et asiatique. Il est absent de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Océanie. En Europe, son aire de répartition s’étend du nord de l’Espagne au sud-ouest du Turkménistan. Elle comprend de nombreuses îles méditerranéennes. Cette répartition coïncide principalement avec la couverture forestière décidue* d’Europe et des régions adjacentes du Proche-Orient. De plus, l’espèce est également présente à l’échelle d’une population en Angleterre où elle a été introduite. Le loir est absent du Danemark ainsi que des grandes plaines d’Allemagne du Nord. Globalement, sa répartition est continue dans l’ouest, le centre et l’est de l’Europe mais elle apparaît en mosaïque dans les régions touchées par la déforestation d’Europe centrale, ainsi que dans la zone de steppe forestière de la Moldavie, d’Ukraine et de Russie. Le Loir gris occupe la majeure partie de la France. Cependant il semble plus rare au nord-ouest du territoire, en bordure atlantique. Il est également présent en Corse. En Nouvelle-Aquitaine, il semble peu présent sur le bassin aquitain. Il est en revanche bien présent sur le reste du territoire et notamment dans les Pyrénées. En Limousin, le loir est présent dans l’ensemble des départements mais semble absent du nord de la Corrèze et de la Haute-Vienne ainsi que de l’est et du sud de la Creuse.
Les mailles où le loir a été détecté ont nettement augmenté depuis le précédent atlas. En effet, l’espèce est actuellement présente sur 81 mailles comparées aux 57 mailles recensées antérieurement. En Corrèze, il est absent du Plateau de Millevaches et semble peu présent au nord. Son absence sur le plateau pourrait être expliquée par la présence de nombreuses plantations de résineux qui lui sont défavorables. En Haute-Vienne, l’espèce est répartie homogènement sur tout le département. Elle semble cependant absente dans la partie nord du territoire. La Creuse est le département où l’espèce est la moins présente. Elle est absente des limites territoriales, et se concentre principalement aux alentours de Guéret.
Le loir traverse difficilement les espaces ouverts, il se déplace quasiment toujours entre 3 et 5 m au-dessus du sol et se montre ainsi réticent à y descendre. Ce comportement le rend particulièrement sensible à la fragmentation de ses habitats et au réseau routier de plus en plus dense en Limousin. Il est également menacé par la disparition de son habitat naturel, notamment par les coupes rases des forêts de feuillus qui sont remplacées par des forêts de conifères alors qu’elles ne répondent pas à ses exigences écologiques. Le loir, en occupant les habitations et bâtiments, s’expose également à des persécutions humaines, notamment par des pièges et rodenticides. Les chats domestiques sont aussi de redoutables prédateurs de ce petit Mammifère.
Non renseignée pour le moment
Glis glis argenteus Zimmermann, 1953 | Glis glis italicus Barrett-Hamilton, 1898 | Glis glis melonii Thomas, 1907 | Glis glis pindicus Ondrias, 1966 | Glis glis pyrenaicus Cabrera, 1908 | Myoxus glis (Linnaeus, 1766) | Myoxus glis argenteus (Zimmermann, 1953) | Myoxus glis italicus (Barrett-Hamilton, 1898) | Myoxus glis melonii (Thomas, 1907) | Myoxus glis pindicus (Ondrias, 1966) | Myoxus glis pyrenaicus (Cabrera, 1908)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles